Qui n’a pas dans ses classes un ou plusieurs EBEP (élèves à besoins éducatifs particuliers) et a des difficultés à les prendre en compte dans la leçon d’EPS ?

« La loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation de la citoyenneté des personnes handicapées a permis des avancées majeures dans la politique de scolarisation des élèves en situation de handicap. Le service public d’éducation doit veiller à l’inclusion scolaire de tous les enfants, sans aucune distinction. Une approche nouvelle est consacrée : quels que soient les besoins particuliers de l’élève, c’est à l’école de s’assurer que l’environnement est adapté à sa scolarité.

Depuis 2006, le nombre d’élèves en situation de handicap scolarisés en milieu ordinaire a plus que doublé. Le ministère chargé de l’Éducation nationale a fait des efforts sans précédent pour améliorer la scolarisation en milieu ordinaire des élèves en situation de handicap. Les différents dispositifs de scolarisation, les parcours de formation individualisés et les aménagements personnalisés en fonction des besoins des élèves sont autant de mesures participant à l’inclusion scolaire. »

source : http://www.education.gouv.fr/cid207/la-scolarisation-des-eleves-en-situation-de-handicap.html

L’école est une chance et un droit auxquels tous les enfants peuvent prétendre. La loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées du 11 février 2005 avait affirmé le droit pour chacun à une scolarisation en milieu ordinaire au plus près de son domicile, à un parcours scolaire continu et adapté.

À la rentrée scolaire 2015, 278 978 élèves en situation de handicap sont scolarisés en milieu ordinaire – un chiffre qui a plus que doublé depuis 2006. À l’université, il est passé de 8 000 en 2005 à plus de 20 000 en 2015.

Pour aller plus loin et améliorer encore les conditions d’accès à l’enseignement des élèves en situation de handicap, la loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’École de la République, du 8 juillet 2013, consacre pour la première fois le principe d’inclusion scolaire.

Source : https://www.gouvernement.fr/action/l-ecole-inclusive

Quel que soit le handicap ou le trouble, la double tâche pose soucis dans les apprentissages. L’arbitrage ne fait pas exception.

La double tâche en arbitrage.

Pour arbitrer, l’élève doit :

• regarder le match en cours et identifier les fautes
• compter les points
• retenir le score au fur et à mesure de l’avancée du match

Or bien souvent un EBEB devra mobiliser une certaine concentration. Le coût attentionnel sera plus ou moins important en fonction de l’importance du handicap ou du trouble.
Les EBEP peuvent présenter aussi des problèmes de mémorisation.

Lors de l’arbitrage, l’attention est divisée et soit chacune des tâches est moins bien faite soit l’une des deux n’est pas faite du tout.

Des aides ?

Ces aides/outils ne servent pas uniquement qu’aux EBEP mais peuvent être utiles pour les autres élèves aussi.

Il existe plusieurs aides et/ou outils, à choisir en fonction de chaque élève, à combiner, à laisser au choix des élèves eux-mêmes …

→ le binôme : chaque élève aura une tâche de l’arbitrage
A identifie la faute et l’annonce à haute voix
B compte les points et les retient

→ le tutorat : chaque élève en difficulté a un élève-tuteur ; la compréhension est favorisée par l’utilisation d’un vocabulaire entre pairs, il n’y a pas de peur de l’erreur comme avec un professeur, l’action du tuteur vient compléter celle du professeur.

Le tuteur :
– aide à l’identification de la faute sans se substituer à l’élève arbitre
– aide au comptage des points
– répond aux questions de l’élève arbitre, redonne des explications si quelque chose n’a pas été compris

→ l’ AE-SH en cours d’EPS

→ le scoreur :

Acheté ou fait maison, il aidera au comptage des points et à soulager la mémorisation, permettant ainsi à l’élève de se concentrer sur l’identification des fautes.
– le 1er scoreur est en vente
– le 2ème est à télécharger sur la Pepsteam
– j’ai fait le 3ème et j’utilise des épingles à linge (écrivez-moi et je vous envoie le doc en .pdf)

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Le professeur pourra vérifier facilement si les règles sont comprises, les joueurs surveillent en temps réel l’évolution du score, la tâche de l’arbitre est facilité et l’élève peut se concentrer sur le jeu.

–> autres scoreurs :

• une boite à œufs et des bouchons de bouteilles de couleurs différentes; chaque élève a une couleur de bouchon et place un bouchon dans une alvéole au fur et à mesure de l’évolution du score
• un boulier permet aussi de compter rapidement les scores d’un ou plusieurs joueurs; les élèves ont une connaissance immédiate du résultat, aucune mémorisation n’est nécessaire; ils passent plus de temps à jouer.

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